vendredi 10 octobre 2014

Une camerounaise dans la tourmente en Mauritanie

TchetmennJabo /Huguet, 38 ans, est une citoyenne camerounaise  en Mauritanie depuis une année avec ses deux  enfants nés de père mauritanien  du nom de Sidi Abdoullahi  Lematt. Le papa des deux enfants est décédé il y a deux ans au Cameroun.
Sur demande pressante des parents de son défunt époux, Madame  Huguet est venue en Mauritanie et a décidé de rester avec la famille de ses enfants (Tankua /selmoua Sidi Abdoullahi (9ans) et Mohamed Mahmoud Sidi (3 ans)) pour assurer ensemble leur éducation.
La femme ne s'entendant plus avec ses beaux parents a cherché à s’affranchir de leur tutelle pour vivre dans son coin à Nouakchott ou ailleurs avec ses enfants. Mais la famille soupçonne que la veuve de Sidi Abdoullahi n’ait l'intension de fuir le pays avec les enfants. Ce prétexte suffit comme motif à la famille pour mettre tout en œuvre afin d’arracher les deux enfants à l’affection maternelle.
La veuve Huguet demande assistance et appui à l’Organisation abolitionniste IRA-Mauritanie pour se libérer du joug d'une famille qui devient encombrante pour elle et l’avenir de ses enfants.
IRA-Mauritanie constate que les autorités judiciaires ont trainé les pieds avant que le procureur ne décide du renvoi de cette affaire devant le Cadi du département de Toujounine.
IRA-Mauritanie se demande pourquoi celui là, alors que l'affaire devait relever de la juridiction du département du Ksar.
Un représentant de l’ONG IRA a assisté à ce qui devait être une audience avec le cadi de Toujounine. Il a aussi servi d'interprète entre la plaignante et le juge qui semble être résolu, comme la routine, à aider la famille à arracher les enfants de leur mère prétextant que celle-ci n'est pas musulmane. Alors que pour elle,  elle est bien musulmane.
IRA, fidèle à  ses engagements dans la lutte pour les droits de l'homme et la justice pour tous :
-          dénonce cette parodie de justice inféodée au pouvoir raciste et xénophobe dont est victime Madame Huguet ;
-          demande aux autorités mauritaniennes d'appliquer les lois en vigueur dans ce conflit familial

-          et interpelle les autorités camerounaises et toutes les organisations et bonnes volontés à travers le monde à soutenir cette femme victime de ce cas flagrant de violence faite aux femmes dans laquelle une citoyenne se retrouve en situation dégradante et humiliante en Mauritanie.

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