mercredi 18 février 2015

Lancement d’une campagne de sensibilisation contre l’excision et le mariage précoce


L’Association des femmes chefs de familles(AFCF) a organisé, mercredi, en collaboration avec la coopération canadienne, une journée de lancement d’une campagne de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines (MGF), notamment l’excision et le mariage précoce.
Cette journée, organisée en présence de l’ambassadrice du Canada en Mauritanie, des Consuls du Canda et des Pays Bas, a été l’occasion pour Mme Aminettou Mint El Moctar, présidente de l’AFCF de rappeler qu’il s’agit « d’une pratique fortement ancrée chez les populations » contre laquelle une forte mobilisation est urgente.
« Etant donné les dangers et les répercussions néfastes de ces pratiques sur la santé de la mère et de l’enfant, notre association en a fait une priorité dans son combat », a ajouté Mint El Moctar.
Elle a en outre lancé un appel à l’endroit des décideurs pour se « mobiliser contre ce phénomène préjudiciable à la santé des populations, notamment en promulguant des lois qui l’interdisent ».
Je souligne à ce propos que les fistules obstétricales, fréquemment, provoquées par l’excision « constituent un handicap et une maladie » qui prive la famille de l’égalité de droit.
Pour sa part Mme Sandra MC Cardel a rappelé que son pays a, par le passé accueilli une rencontre internationale dédiée à la santé de la mère et de l’enfant à l’issue de laquelle la problématique des MFG a identifié comme un problème international nécessitant la mobilisation de tous les pays et de toutes les bonnes volonté.
« le mariage précoce et l’excision constitue un handicap qui a ses répercussions directes sur la vie de la fille qui demeurent privées de vivre une enfance normale et de jouir », a souligné la diplomate, avant de mentionner que son pays plaide en faveur d’une campagne internationale pour l’éradication de ses pratique.
Prenant la parole à cette occasion la directrice Rouguiyatou Ly directrice de la promotion féminine et du genre au sein du MASEF a rappelé les progrès enregistrés en Mauritanie sur le chemin de l’abandon de l’excision et de la prise de conscience des populations des dangers liés aux MGF.
Elle a également annoncé le lancment, ce jeudi d’une campagne de sensibilisation dans différents quartiers de Nouakchott contre la pratique des MGF.
Ely Ould Maghlah

تسارع وتيرة الاغتصاب مؤخرا في موريتانيا

شهدت بلادنا مؤخرا موجة من الاغتصاب لم يسبق لها مثيل فغتصبت كل من زينب وخدي وكذلك رقية ناهيك عن المغتصبات لواتي فضلن الصمت تحت بعض الضغوت التي تزيد من هذه الظاهرة التي تعد ابشع جريمة في حق  المراة الي اين نحن سائرات وهل هذه الحداث ستعمل علي هز الراي العام كما هزت تاريخ البشرية والضمير الانسان ام ان كل هذه السحاب ستنقشي مع مرور الزمن وتبقي المغتصبة تتالم في صمت وتحمل وصمت عار مادامت حية
زينب منت سيد احمد

lundi 16 février 2015

Meurtre de la petite Rogheya : Sa cousine avoue le crime

Son corps retrouvé mercredi dernier au secteur 18 Tarhil de la Moughataa d’Arafat, la petite Rogheya a été tué par un membre de sa famille, sa cousine dont le mari militaire serait l’auteur du viol a-t-on appris de plusieurs sources concordantes. Les pistes de la police ayant mené vers un militaire (mari de la cousine) qui serait du « BASEP », l’enquête a été transférée à la gendarmerie. Après interrogatoire, la cousine de la petite « Rogheya » âgé de 20 ans a avoué le meurtre. Elle justifie le crime par le désir de « se venger son mari » auquel elle aurait été mariée de force en « l’impliquant dans l’affaire ». Il est à noter que la gendarmerie ne s’est focalisée que sur le meurtre et pas sur le viol attesté par le médecin de l’hôpital Cheikh Zayed. Des zones d’ombres subsistent encore mais une chose semble sûr, ça c’est passé dans le jargon familial. L’enquête suit son cours, les hypothèses vont bon train. Amadou Sy mauriweb

La saga des viols sur mineures continue : Rogheya, 14 ans violée puis tuée

Le corps de Roghaya Mint Yacoub, 14 ans a été retrouvé sans vie, mercredi 11 février au niveau du Secteur 18 Tarhil (Arafat) apprend-on de sources sûres. Comme Penda Sogué, Yaye, Zeynab, l’adolescente a été violée puis tuée par un ou plusieurs agresseurs avant d’être jetée dans une ruelle. Nafissa elle avait échappée au viol, survécue de ses brulures mais sera marquée à jamais par cet épisode sombre de sa vie. Les auteurs de ce forfait courent toujours, une enquête a été ouverte. Ce nouveau crime conforte encore une fois les statistiques des ONG qui luttent contre les violences basées sur le genre. Selon elles, plus de 80% des victimes sont des mineures. Des condamnations fuseront de partout. Mais vu que nous (mauritaniens) avons la mémoire courte et que les autorités sont accusés de faire « la sourde oreille », le drame des viols sur mineures va se poursuivre à coup sûr. Il faut rappeler que notre république islamique ne dispose toujours pas d’une législation spécifique sur les violences faites aux femmes. Les forces de sécurités aux abonnés absents, le viol se banalise chaque jour un peu plus et emporte des innocentes et brise des familles. Les ONG qui luttent contre ses violences, plaident la levée de la réserve sur la CEDAW (Convention pour l’Elimination de toute forme de Discrimination à l’égard des femmes), convention qui suggère la mise en place d’une législation spécifique pour le crime de viol, « est en plus de la sensibilisation la seule issue ». « Il est extrêmement difficile de punir un violeur parce que c'est la femme, toujours, qui est taxée de prostitution et de tout ça. Et quand elle vient porter plainte en tant que victime, elle se transforme en auteur» dit Aminetou Mint Moctar, présidente de l’AFCF (association mauritanienne des femmes chefs de familles) sur les ondes de la Deutsche Welle ». Les victimes de viols, ajoute Me Fatimata Mbaye, présidente de l’AMDH, ont souvent du mal à faire reconnaitre les faits même devant les médecins. 2,7 Milliards de jeunes filles et femmes vivent dans un pays n’ayant pas criminalisé explicitement le viol, selon ONU FEMME. La Mauritanie en fait partie. A qui le tour ? Ma petite sœur, ta fille, femme, la fille du voisin……. ? Nous ne le sauront qu’après le mal fait. L’heure est grave, la banalisation de ces actes avance à grand pas. Ces barbares rodent un peu partout en toute impunité et ne portent pas de pancarte « je suis un violeur ». Face à ces viols et meurtres d’adolescentes, les mauritaniens dénoncent l’inefficacité des forces de l’ordre. Mais pour certains, il faut s’adapter à la vie en ville. « On laisse les fillettes s promener seules comme au village ou au campement, Nouakchott est devenue une ville comme ailleurs, l’insécurité y règne… » dit une femme. Les viols de fillettes ne font guère partie du débat public en Mauritanie. Seules quelques associations féminines battent le pavé contre ce phénomène. Les politiques, eux, discutent dialogue, élections anticipées, âges des candidats a la présidentielle… Amadou Sy mauriweb