lundi 29 décembre 2014

Décès d’une fille victime de viol et de brûlures

Une petite fille du nom de Zeinabou Mint Abdellahi ould khtara  de nationalité mauritanienne est décédée suite d’une grave brûlure que les criminels lui ont fait subir après l’accomplissement du viol. Il y’a de cela quelques jours la victime avait déclaré à la police qu’elle a été violée et brûlée vivante par un groupe de 3 malfaiteurs. 
Cette bande avait kidnappé la fille pour la séquestré prés d’une école privée  à Arafat après la commission du viol ils ont brûlé  la fille. Après cet acte ignoble  le procureur de la république et les cadres de la police se sont rendu sur les lieux pour constater la situation de la fille. Malheureusement les efforts des médecins de l’hôpital national n’ont pas abouti au sauvetage de la vie de cette victime à cause des graves brûlures qu’elle avait subies.
L’AFCF déplore cette situation des criminels qui restent en liberté, nous réclamons leurs arrestations immédiates, réclamons  une enquête sérieuse qui permettra leur arrestation et leur traduction en justice pour l’abject crime qu’il on commit sur un enfant.

vendredi 26 décembre 2014

Condoléances sélectives

La présidence de la république a délégué une importante délégation conduite par la ministre des affaires sociales pour aller présenter des condoléances officielles au nom du président et du gouvernement à la famille de la petite Zeineb Mint Kaber, violée puis brûlée vive dimanche 21 décembre 2014 par un groupe de délinquants composés de trois repris de justice qui opèrent dans le quartier d’Arafat. L’arrivée de la délégation gouvernementale a coïncidé avec l’arrestation des assassins de la petite Zeineb. Depuis ces cinq à six dernières années, Nouakchott est régulièrement secouée par des crimes d’une sauvagerie jamais égalée, même dans les capitales africaines et mondiales réputées les moins sûres. En 2013, l’assassinat de Penda Sogué a défrayé la chronique dans tout Nouakchott. Quelques mois après, la petite A. Gaye qui n’a que deux ans a été violée puis tuée par un maçon de la famille. Chaque fois, la police réussit en quelques jours à mettre la main sur les criminels. Contrairement à la famille de la petite Zeineb, celles de Penda Sogué et d’A. Gaye n’ont eu droit à aucune condoléance officielle. Le président et son gouvernement n’ont jamais pensé à leur envoyer le moindre responsable pour partager leur peine et leur exprimer leur solidarité. Dans leur logique, les citoyens ne se valent pas tous ou quoi ? Même dans la mort, les citoyens de Mauritanie ne semblent pas encore égaux aux yeux de leurs gouvernants.
Source: Le Calame (Mauritanie) 

mardi 23 décembre 2014

السادية تحتفل في نواكشوط


شاهدت قبل فترة الفيلم المثير للجدل "120 يوما في سدوم"للمخرج الإيطالي باولو بازوليني، ذلك الفلم المليء بالسادية والاستمتاع بإذلال الانسان عبر سلسلة انتهاكات للأجساد والروح،المغرق في تقدم تفاصيل أبشع صور الإهانات وطرق التعذيب التي يمكن أن تتخيل،فقد تسبب ذلك الفيلم في اضراب نفسي لصانعيه،لكن كنت أقول أن هذه مجرد سينما سوداوية ولا يمكن للفعل البشري أن يصل لتك الدرجة من البشاعة،إلا أنه فيما يبدو كنت في حالة من الهروب من الواقع لأنه أشد صعوبة من ما يأتي في السينما التي تعجز كثيراً عن رصده بل تجمله أحياناً،المهم، تذكرت ذلك الفلم ومشاهده القاسية وأنا أتابع أخبار قيام مجموعة من المتحولين من البشرفي مقاطعة عرفات-العبارة أيضا تأتي في إطار رحلة الهروب- باغتصاب طفلة تسمى زينب في العاشرة من عمرها ولم يكتفوا بذلك بل قاموا بحرقها في تجلي قذر للنفس البشرية الشريرة.
ماتت الطفلة زينب وتركتني تحت الصدمة رغم أني وصلت مؤخراً لقناعة أنه لم يعد شيء يفاجئني في هذه الأيام،تركتنا الطفلة والعار يلتحف أجسادنا وروحنا،فلم نستطع حمايتها في طريقها إلى محظرة تدريس القراَن،تركتنا وغادرت عالمنا السادي النتن،فهل سنقوم بالتكفير الضئيل عن خطيئتنا ونأخذ لها حقها من القتلة ومن فرض في حمايتها عبر فشله الأمني الذريع؟
الطفلة زينب لم تكن الأولى ولن تكون الأخير في سلسلة الاغتصاب البشعة،فقبل فترة تم اغتصاب الطفلة خدي توري التي ثرنا مطالبين بمعاقبة المجرمين لكن لم يحدث شيء،وهي طفلة أيضا في السادسة من عمرها،وقصتها بشعة أيضا وكلما تذكرتها أشعر بالغضب،وتسرح بي الذاكرة إلى حديث جمعني بعنصر من أمن وزارة" العدل"،حيث قال لي لماذا أنتم غاضبون هذا قضاء وقدر!، كأنه ليس من حقنا الغضب من الأفعال البشعة وهو أمر يوضح مدى استخفاف الأمن بأرواح المواطنين،حدث ذلك حين تجمهر الشباب الغاضب المتشنج أمام باب الوزارة مطالبين بالعمل الجاد لمعاقبة المجرمين وتغيير القوانين المتعلقة بالاغتصاب،فقمت بالرد عليه في لحظة ساخرة وغاضبة،وقلت له : "اعتبر هذا التجمهر الغاضب قضاء وقدر أيضا".

واليوم نحن أمام تحدي اَخر،يحتم ضرورة العمل والنضال الجاد من أجل وضع حد للمجرمين والمتحولين من البشرومعاقبتهم بما يستحقون، والنضال حتى نغير القوانين حتى تلائم العقوبة الجناية المرتكبة،وكذلك فضح الفشل الأمني،فأجساد المواطنات ليست هبة للذئاب البشرية.

mardi 16 décembre 2014

Viol au fin-fond du desert: Bir Mongrein

Cette petite localité se situe dans un coin isolé dans le désert à la frontière entre la Mauritanie et l’Algérie. Cette zone désertique est quasi-inhabitée, les habitants sont quelques nomades et les unités de l’armée qui sont en principe chargée de sécuriser les populations du nord.
Malheureusement, certains éléments mènent une vie de bandits de grand chemin. Au cours du mois passé Mme AA âgée de 25 ans a été violée par quelques uns de ces éléments égarés qui se servent des services du délinquant Gawad. En effet, Gawad a demandé à AA de l’accompagner vers la maison où les 4 éléments de la garde nationale vont commettre leur forfait. A la suite du viol, la fille souffre de graves crises psychologiques que certains qualifient de folie. Le père de la victime, a porté plainte contre les violeurs de sa fille ; mais le procureur de la république a renvoyé le plaignant.
Dans les agglomérations rurales et lointaines, les femmes sont à la merci des délinquants civiles et militaires qui profitent du laissez aller de notre justice.

vendredi 12 décembre 2014

Violences faites aux femmes : Le CSVVDH réclame une loi criminalisant les viols

 "TOUS ENSEMBLE POUR UNE LOI CRIMINALISANT LES VIOLS DES FILLES ET FEMMES." C’est sous ce slogan que le  comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains en Mauritanie (CSVVDH)  a célébré  cette année cette journée les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes qui s’est déroulée du 25 novembre au 10 décembre. Cette année  la manifestation a conduit les membres du CSVVDH dans les wilayas du BRAKNA et du Trarza où il a été question de sensibilisation sur les droits des femmes à travers la vulgarisation des outils et mécanismes fournis par la  législation nationale et internationale. Le  10 décembre coïncidant avec la fin de cette campagne de 16 jours et célébrant à la fois la journée internationale des droits humains deux actions ont été menées par le Comité dirigé par Lalla Aicha Ouedraogo.
Il s’agit d’une communication suivie de débat sur les formes de violences faites aux femmes en particulier le viol des filles et femmes en Mauritanie, ainsi que  les meilleures manières de les prévenir ou d’y faire face et du paraphe d’un voile orange par tous les participants à l’activité à Nouakchott pour symboliser leur adhésion à la protection des femmes et au refus des violences faites aux femmes.
Ce voile,  symbole de la protection et de la pudeur des femmes en Mauritanie, a été accroché au mur et y restera jusqu'au 20 décembre au FONADH pour recevoir les signatures des personnes sensibles et prêtes à accompagner  la campagne de lutte contre le viol qui prend de l'ampleur dans le  pays.
Dans sa communication Madame Lalla Aicha a indiqué que « la violence à l’encontre des femmes et des filles demeure la violation des droits humains la plus répandue à l’échelle de la planète. » Poursuivant que partout cette violation menace les droits, la santé, la qualité de vie, voire la vie de femmes, la Présidente du CSVVDH a requis l’adoption par les autorités d’une loi criminalisant les viols des filles et des femmes en Mauritanie.
C’est dans ce même esprit que, Présent à la journée aux côtés des femmes, Khaly Diallo, activiste des droits de l’homme et coordinateur de « La Marmite du partage » a exigé que « des mesures fermes soient prise par la justice afin que des meurtriers multirécidivistes comme ceux qui ont violé et assassiné Penda Sogué, le jeune femme de 20 ans tuée il y a un an à Nouakchott, ne soient jamais plus graciés. » Selon lui, les meurtriers de la jeune femme avaient bénéficié de mesure de grâce présidentielle. Il a par ailleurs appelé les femmes à plus de courage face aux situations dont elles pourraient être victime et surtout à assumer le combat sans attendre d’être devant les faits accomplis.

AFCF : 3879 sur 4606 conflits conjugaux réglés


L’AFCF a célébré le 10 décembre la déclaration universelle des droits de l’homme dans son centre situé à Arafat.  Ce fut l’occasion pour Salimata Sy, coordinatrice de projet à l’AFCF, de rappeler aux participantes les grands  axes de cette déclaration.  Dans le même temps un hommage a été rendue à la présidente de l'AFCF Aminetou Mint El Moktar qui a été classée parmi les personnalités influentes de l'année par Jeune Afrique. Cette année l’AFCF a inauguré la campagne annuelle « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. »
Elle a décliné la thème retenu pour la campagne cette année. A savoir : De la paix à la maison pour la Paix dans le Monde.
Au niveau de l’AFCF ce slogan prend forme selon Madame Sy dans le credo passer à l'action pour mettre fin à la violence sexiste et le militarisme. Autrement dit il ipmporte pour les militantes derappeler  les droits consacrés par les différentes conventions, la législation nationale et de faire un aperçu sur la situation des femmes en Mauritanie. Cette situation, dans son versant négatif correspond à des chiffres hallucinants mais sur lesquels l’AFCF a pu avoir une maitrise en termes de gestion de conflits entre autres actions. Ainsi «  4606 conflits conjugaux ont été enregistrés cette année. 3879 ont trouvé une solution a l’amiable et 169 restent pendant devant des tribunaux. » A rappelé Salimata Sy lors du lancement de la campagne le 25 novembre passé. Selon elle on enregistre un taux 49% de divorce suite notamment à des s mariages arrangés. « Les violences morales restent le quotidien des femmes tellement qu’elles sont  banalisées au niveau de nos sociétés. » A-t-elle regretté.
Pour rappel, c’est l’assassinat le 25 novembre de 1960 des trois sœurs Mirabal, militantes politiques dominicaines, qui fut la principale raison ayant  conduit la République dominicaine à proposer cette journée de lutte contre la violence faite aux femmes. En 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et  a défini le terme « violence à l'égard des femmes » : « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée » Le 17 décembre 1999, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. L'ONU a invité les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale.
source: www.kissimadiagana.blogspot.com

mercredi 10 décembre 2014

L’Association des Femmes Chefs de Famille(AFCF) : L’Etat piétine les droits de l’Homme

A la veille du 10 Décembre 2014, journée mondiale des droits de l’homme, plusieurs militants et militantes des droits de l’homme croupissent dans les geôles de notre pays qui se déclare un Etat de droit. A la même période, d’autres militants et militantes sont sous la menace d’assassinat du terroriste Yehdih Ould Dahi qui déclare haut et fort qu’il va décapiter et crever les yeux de Mme Aminetou Mint Moctar Présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille(AFCF) ainsi que d’autres militants. En plus de l’emprisonnement arbitraire, l’Etat mène une farouche et sournoise campagne d’intimidation à l’encontre des militants et militantes des droits de l’homme, par le biais de ce terroriste. En effet, ce dangereux terroriste a menacé, dans les medias et les réseaux sociaux, les militants et militantes des droits de l’homme qui ne renonceront jamais à leur combat pour la justice et l’égalité dans notre pays. Malgré, les plaintes déposées par ces victimes, Yehdih Ould Dahi n’a jamais été interrogé par nos autorités judiciaires qui reconnaissent, en aparté, qu’il est au dessus des lois nationales et les conventions internationales ratifiées par notre pays et par conséquent, la police ne peut l’interroger au sujet de ses dangereuses déclarations qu’il ne cesse de répéter. Plus que cela, il revient au mois de novembre pour confirmer, sur les écrans de la télévision El Watania, sa volonté de massacrer toutes ces personnes et incite au vandalisme et la vindicte populaire contre elles.
Par contre, les paisibles militants des droits de l’homme sont à la merci du pouvoir qui peut les arrêter à tout moment et selon l’humeur du jour. Parmi les nombreuses illustrations de cette mauvaise volonté, nous citons les plus récentes , notamment, l’ arrestation, au cours du mois de novembre passé, de Mr Biram Dah Abeid, militant des droits de l’homme et Président du mouvement antiesclavagiste IRA-Mauritanie que le pouvoir refuse, sans raison valable, de reconnaitre. En fait, le Président Mr Biram voyageait au Sénégal, via la ville de Rosso et ce voyage a coïncidé avec de paisibles manifestations organisées par le mouvement qui conteste la chaotique gestion du foncier, dans cette zone agricole très convoitée. Cette contestable gestion porte de sérieux préjudices aux droits des populations autochtones qui refusent de se soumettre aux diktats de ces usurpateurs. En plus du refus de permettre à ces militants d’exercer des actions de lutte contre l’injustice institutionnalisée, programmée et exécutée, le pouvoir a mis aux arrêts Mr Biram et un groupe de militants des droits de l’homme. Quelques semaines après ce Hold Up juridique, l’Etat continue à piétiner les droits des militants, en omettant, volontairement d’arrêter le terroriste Yehdih Ould Dahi qui bénéficie tranquillement de certaines aubaines. Nos policiers ne peuvent pas se présenter chez lui, de crainte de perturber l’une de ses nombreuses noces qui sont financées par des personnes proches du pouvoir qui usurpent et dilapident l’argent du contribuable mauritanien. L’AFCF condamne, vigoureusement, toutes ces injustices qui portent une grave atteinte à l’image de notre pays, mettent en péril les droits de tous les citoyens et la cohésion sociale de notre pays. Nous rappelons que la gestion inéquitable et inique du foncier, surtout agricole, est l’une des principales causes de conflits sociaux dans notre pays. En prévention des effets néfastes de ces injustices qui perdurent, nous exigeons la libération immédiate de tous les militants des droits de l’homme, notamment, Biram Ould Abeid, Brahim Ould Bilal, Marieme mint Cheikh, Saad Ould Louleid et tout le groupe qui croupit en prison. Nous réitérons toute notre solidarité avec tous ces militants, injustement, emprisonnés. Nous nous engageons à continuer la lutte jusqu’à la traduction en justice du terroriste pour tous les crimes qu’il ne cesse de commettre. Pole de Communication de l’AFCF

mardi 9 décembre 2014

Aminetou Mint El Moctar classée parmi les quinze défenseurs des droits de l'homme qui ont marqué 2014 (Jeune Afrique)

La présidente de l’Association des Femmes Chefs des Familles, Aminetou mint Elmoctar, vient d’obtenir une énième consécration. Elle est considérée par le magazine Jeune Afrique comme une figure parmi les quinze défenseurs des droits de l'homme qui ont marqué l’année 2014 (Jeune Afrique) Aminetou est une femme engagée et sans concession face au déni de droit. Elle est depuis plusieurs décennie au service du faible et de l’exclu dans une Mauritanie de dictature et de violation des principes fondamentaux de la dignité humaine.
« Aminetou Mint El Moctar, milite pour la défense des droits de l’homme en Mauritanie, et se bat contre toutes formes de discrimination, notamment envers les femmes, à travers son Association des femmes chefs de famille. Le 6 juin 2014, elle a notamment été la cible d'une fatwa prononcée par le dirigeant d’un courant islamiste radical mauritanien dénommé Ahbab Errassoul (les amis du prophète), la qualifiant d'infidèle. (DR) Lire l’article sur Jeune Afrique »: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141204185817/droits-de-l-homme-denis-mukwege-radhia-nasraoui-khadija-ryadi-diaporama-hommage-quinze-d-fenseurs-des-droits-de-l-homme-qui-ont-marqu-2014.html

Kidnapping : Une mauritanienne maintenue en captivité seize ans durant et tenue pour morte refait surface

Une jeune femme mauritanienne considérée morte depuis 1999 est réapparue après seize ans de captivité, tient «mauriweb.info» de sources concordantes. La jeune femme avait disparu dans des conditions mystérieuses en Côte d’Ivoire. De fausses informations avaient conclu à sa mort d’une fièvre hémorragique dans ce pays.Elle aurait été traînée dans ce traquenard par une compatriote mauritanienne qui lui aurait conseillé de commercer entre la Côte d'Ivoire et la Mauritanie. La victime faisait au même moment son commerce entre le Sénégal et la Mauritanie. Considérée comme ensevelie dans ce pays, sa famille avait fait son deuil sans avoir pu récupérer sa dépouille. Mais dans la réalité, elle aurait été maintenue en captivité par un "sorcier" ivoirien qui l’aurait kidnappée avant de l’emmener dans un village coupé du monde. Elle a du sa réapparition à l’aide de l’un de ses compatriotes qui l’a rencontrée par un heureux hasard. Elle lui a raconté sa mésaventure. Les investigations du mauritanien auraient permis de tirer la jeune femme des griffes du sorcier. source:mauriweb

mardi 25 novembre 2014

L’AFCF dénonce la recrudescence des violences contre les femmes


A l’instar des organisations qui militent à travers le monde pour la protection des droits des femmes et l’élimination de la ségrégation négative contre le genre féminin, l’ Association des femmes cheffes de familles (AFCF) a célébré, mardi, la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, en inaugurant une série d’activités de sensibilisation s’inscrivant en droite dans la protection dans le sens de la culture de droit chez les femmes en Mauritanie.
Ces activités, comprendront, une série de manifestations culturelles et sociales organisées au cours des deux mois prochains et qui couvriront une bonne partie des Moughatat de Nouakchott et d’autres  villes et localités à travers le pays.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Salimata Sy, coordinatrice de projet au sein de l’Association a souligné l’urgence d’unir les synergies pour pouvoir éliminer les violences faites aux femmes, notamment en mileiu rural où elles demeurent fréquentes en raison du poids de la tradition pesant sur les femmes et le tabou qui frappe cette question en général.
Mme Salamat Sy a également appelé ses consœurs à œuvrer pour s’affranchir de « la violence économique » en mettant en place des activités génératrices de revenue qui leur garantissent leur indépendance économique et leur donne la libre initiative d’entreprise.
Elle a en outre révélé des chiffres éloquents sur la situation des violences enregistrées en Mauritanie, notamment à Nouakchott. « Il est enrégistré, aujourd’hui, 4606 conflits conjugaux, dont 3879 ont trouvé des solutions à l’amiable, alors que les 169 autres demeurent pendants »,  a -t- elle soutenu.
Elle soulignera au passage que plus de 4000 filles mineures domestiques ont été recensés à Nouakchott.
« On enregistre un taux de divorce de 49% qui concerne en grande partie les mariages arrangés et le violences morales restent le lot quotidien des femmes en raison de la banalité de ce comportement dans nos sociétés », a-t-elle ajouté.
Elle a également plaidé en faveur du change des articles 309 et 310 du code pénal, qui selon elle « au lieu de rétablir la femme dans ses droits la rendent souvent doublement victimes : violée et adultérine ».
ELY Maghlah

vendredi 14 novembre 2014

Non au retour des pratiques anachroniques

L’Association des femmes Chef de Famille  (AFCF) vient d’apprendre les regrettables arrestations à Rosso  de Mr Biram Dah Abeidde Président d’IRA Mauritanie. Ces arrestations arbitraires ont touché, à Rosso et Nouakchott, d’autres militants de cette organisation.

Ces arrestations arbitraires nous rappellent à maints égards les périodes d’exception et d’abus de pouvoir lors desquels le citoyen est privé de tous ses droits les plus élémentaires.
Durant ces périodes d’exception, toute celle ou celui  qui enfreint ces interdictions fera face aux châtiments les plus cruels et certaines de ces victimes ont malheureusement  laissé leurs âmes  dans certaines de nos tristes et célèbres geôles
L’AFCF fidèle à sa vocation de défenseur des droits de l’homme est indignée par le retour de ces pratiques anachroniques et inacceptables.
Nous clamons haut et fort notre condamnation  de l’arrestation du Président Biram Dah Abeid et ses compagnons à qui nous témoignons notre entière solidarité. Nous exigeons la libération de tous les militants des droits de l’homme ainsi que la cessation de toutes les pratiques ou déclaration qui portent atteinte aux droits de l’homme.
Nous réitérons notre appel à l’effectivité des conventions internationales ratifiées par notre pays et aussi tout l’arsenal juridique en vigueur.
Il est temps que notre pays cesse d’avoir un fossé qui sépare nos belles déclarations de ces cruelles pratiques.
                                                                            AFCF


mardi 4 novembre 2014

Le tragique dénouement d’une tentative de mariage mixte


.Au secours ! Au Secours ! Au Secours ! Cria M. H.B qui sortait en courant de son appartement. Le propriétaire du locale était surpris par les cris ; mais il sera choqué par l’écoulement du sang de son paisible locataire qui porte de grave blessures au ventre. Apres la présentation du Monsieur blessé à la police, les secouristes du jour ont découvert le corps sans vie d’une jeune fille qui rendait par le passé des visites d’amour à ce locataire.
Au-delà de l’aspect tragique de la fin de cet amour et son épilogue que nous regrettons vigoureusement, il y’a un grave problème social qui interpelle nos consciences. Cette tragédie qui s’est déroulée la semaine passée au quartier Bagdad à Nouadhibou (capitale économique de la Mauritanie) est la conséquence d’un complexe de supériorité que certains maures blancs (beïdanes) ont à l’égard des maures noires ou harratines. En effet la fille décédée est une mauresque blanche qui avait la ferme intention de se marier avec ce Monsieur  qui est de la souche harratine; mais les parents de la demoiselle s’opposèrent au mariage de leur fille avec un harratin.
Ce dernier s’est abstenu d’avoir des contacts avec la fille et refusait de lui ouvrir les portes de son appartement quant-elle lui rendait visite ; il a décidé de faire sa vie avec une autre demoiselle. Incapable de supporter cette mésaventure, la première renoue avec celui qu’elle voulait avoir comme époux. Cette amoureuse est revenue avec un esprit revanchard à l’égard de celui qui s’est abstenu, malgré lui, de continuer cette aventure. Il semble qu’elle a poignardé le Monsieur qui a réagi violemment jusqu’à causer la mort de la fille. A la fin de la relation amoureuse la fille est décédée, le Monsieur est dans un état critique et tout cela à cause du racisme de notre société.
La société Beidane mauritanienne interdit à la femme beidane d’épouser un noir, mais elle est davantage stigmatisée si son choix porte sur un harratin qui lui, aussi, est soumis à l’interdiction absolue d’épouser une beidane. L’interdiction infligée à ces deux personnes a déjà fait de nombreuses victimes et elle en fera davantage si cette injustice n’est pas combattue. Ce tabou perdure à cause de notre mutisme parce qu’on ne peut pas en parler. Malheureusement les mariages entre femmes mauresque et hommes hartanis sont le plus souvent l’occasion où le racisme se manifeste haut et fort et l’Etat a toujours une position mitigée face à ce phénomène. Dans la tragédie de Nouadhibou, nos parents beïdanes et leurs sociétés ont certes une grande part de responsabilité.
Le phénomène de mésalliance est un complexe trop fréquent dans nos différentes sociétés ; mais nous devons tous savoirs que les désirs des femmes et des hommes ne peuvent pas être soumis à des considérations d’ordres raciales, ethniques ou autres. Les phénomènes de sédentarisations et de brassages culturels ne permettent pas cette vie en autarcie qui permettait à chaque clan, fraction, tribu ou ethnie ou autre entourage restreint de vivre à l’abri du contact avec les autres.
L’AFCF a toujours aidé les couples victimes des caprices de cette tare sociale qui édifie des barrières psychologiques. Nous combattons ces tabous et traditions parce qu’elles sont nuisibles et crée des fossés entre toutes nos communautés. Nous rappelons à l’Etat toutes ses responsabilités dans ce domaine et qu’il doit impérativement combattre toutes ces formes du racisme qui sévissent dans toutes nos composantes ethniques .Nous condamnons rigoureusement toutes les formes de racisme, nous avons toujours aidé ceux qui ne parviennent pas à dépasser cette barrière.
Nous réclamons l’égalité des chances et en droit entre tous les habitants de ce pays !
Nous condamnons toutes les formes du racisme !
Nous brisons le silence, levons les tabous et informons sur les violences basées sur le genre!

AFCF
Mohamed Ould Abdou

mardi 28 octobre 2014

Une promesse de mariage qui se termine en viol



Une fille de 20 ans de nationalité sénégalaise avait une relation amoureuse avec un militaire mauritanien qui lui avait fait une promesse de mariage. Ce jeudi 23 Octobre 2014 la fille est partie rendre visite au Monsieur chez lui à la Socogim Ps et ce dernier a abusé d’elle.

Cette jeune demoiselle, désespérée et surprise par l’acte de son soi-disant futur mari, a fini par porter plainte au niveau de la gendarmerie Mixte. Les gendarmes ont fait une petite enquête à la suite de laquelle l’acte commis a été classé comme un Zina et non un Viol.

Le militaire et la fille ont été incarcérés pendant 48h. La grande sœur de la fille et les parents du militaire ont fait une conciliation au niveau de la gendarmerie.

Selon la grande sœur de la victime « cette fille est dans un état physique très faible et elle ne peut pas supporter le scandale ».

Pour mettre fin à cette situation la fille a retiré sa plainte en contrepartie d’une somme dont on ignore le montant et ils ont été finalement acquittés.
Source : AFCF

vendredi 24 octobre 2014

Une camerounaise en difficultés à Nouakchott


Un mauritanien, du nom de Sidi Abdoullahi Ould Lematt est décédé il y a deux ans au Cameroun. ,Il a laissé derrière lui une femme  âgée de 38 ans , répondant au nom de TchetmennJabo/ Huguet et deux enfants ; une fille (Tomkua/Selmoua Sidi Abdoullah, 9 ans), un garçon (Mohamed Mahmoud Sidi, 3 ans).


Après le décès de Sidi Abdoullah, sa famille a exigé le rapatriement de ses enfants. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés à Nouakchott avec leur mère. Cette dernière ne comptait pas se séparer de ses enfants afin d’assurer leur éducation et de veiller sur eux même ou soit à vivre à Nouakchott loin de ses siens !
Seulement, les relations de la maman avec ses beaux-parents se sont vite détériorées. Elle a voulu donc vivre avec ses enfants dans une maison séparée du domicile familial. Les beaux-parents l’ont alors soupçonnée de vouloir fuir avec leurs enfants.
Mme Sdi Abdoullahi s’est présentée à IRA-Mauritanie pour demander assistance et secours. L’affaire s’est retrouvée ainsi portée à la connaissance des autorités judiciaires qui continuent à traîner des
pieds. Le procureur de la République a renvoyé l’affaire devant le Cadi de Toujounine, alors qu’elle devait relever du Cadi du Ksar.
Pourquoi ?
Un représentant de IRA-Mauritanie a assisté à ce qui devait être une audience avec le Cadi de Toujounine. Il a aussi servi d’interprète entre la plaignante et le juge qui semble résolu à prendre partie pour la famille afin d’arracher les enfants à leur mère parce que selon lui elle n’est pas musulmane ce qu’elle récuse : elle est bien musulmane.
Ainsi, IRA –Mauritanie fidèle à son engagement dans la défense des droits de l'Homme :
1- Dénonce avec vigueur le comportement raciste et xénophobe de la justice mauritanienne dons le traitement de cette affaire hautement sensible !
2- Interpelle le gouvernement du Cameroun et demande son intervention par voies diplomatiques pour secourir de cette citoyenne discriminée et  stigmatisée a cause de sa religion douteuse pour les parents de ses enfants en bas âge !
Source : IRA Mauritanie via Le Calame  

jeudi 23 octobre 2014

Un père de famille viole une fillette de 11 ans

Une fillette du nom de K.M née en 2003 à Nouakchott a été victime d’un viol par un  père de famille au niveau d’El Mina. Cette mineure étudiait dans une école coranique non loin de chez ses parents, mais aussi de son futur bourreau du nom de Mohamed.

Ce mardi 21 Octobre 2014  de retour de l’école ,elle est rentrée avec une somme de 500 Ouguiyas en main ,sa maman l’ayant remarqué ,lui demanda d’où elle l’avait prise, ce qu’elle refusa de dire dans un premier temps, puis sous l’insistance et les menaces de cette  dernière, elle finit par lâcher  le nom du monsieur les lui ayant offert. Ce qui suscita la curiosité  de sa maman qui accompagnée de la grand-mère, de son oncle mais aussi de la petite sont allés voir le monsieur en question afin de lui demander le pourquoi il avait donné une telle somme à la petite, mais une fois sur place, il refusa catégoriquement d’avouer les lui avoir fourni. Ayant trouvé les choses louches  et sans aucune réponse de la part de Mohamed, les deux  femmes sont retournées chez elle pour procéder à  une vérification  en profondeur et elles finirent par découvrir que la petite a été violée mais pour s’en assurer, elles partirent au niveau  de la clinique Souwaysara  de El Mina où un agent de santé après avoir ausculté la fille leur annonça qu’elle avait été violée et que ce n’était pas un acte récent. Les travailleurs sociaux de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) de ladite Moughata, informés de la situation  par le biais de leurs personnes ressources, décidèrent de s’en occuper. À l’heure où cet article est mis en ligne, la gamine est au niveau de l’Hôpital National pour y subir de plus amples analyses et examens gynécologiques afin de confirmer la thèse du viol et ceci dans le but d’appuyer la plainte déposée au niveau de la Brigade des mineurs.

L’AFCF condamne tout actes de la sorte et se promet de suivre ce cas-ci jusqu’à l’obtention de la mise sous verrous du coupable si jamais sa responsabilité dans cet acte ignoble et irresponsable fini par ne plus faire l’ombre d’aucun doute. 

Disparition d’une collégienne depuis 4 jours


Une jeune collégienne de 18 ans, répondant au nom de Djeynaba Diallo (photo), a disparu depuis dimanche 19 octobre dernier.
La collégienne avait quitté le domicile de ses parents à El Mina  pour se rendre chez une cousine au quartier Socogim Plage.

Djeynaba, qui n’a  pas trouvé sa cousine surplace, a décidé de retourner chez elle . il était environ 19 heures quand elle avait pris un taxi. Le dernier à l’avoir vu est un enfant de 7 ans qui l’avait accompagnée au moment où elle devrait prendre le taxi.
Depuis, la jeune collégienne n’a plus redonné  de signe de vie.
Sa disparition a été signalée par ses parents à différents services et commissariats de la police, mais les recherches engagées jusqu’ici n’ont encore abouti à aucun résultat.
Toute personne pouvant donner une information pour aider à retrouver Djeynaba Diallo peut contacter les numéros de téléphone suivants :

46 83 61 19

46 03 84 24

46 43 45 49

موريتانيا:مآسي الاغتصاب

لقد مرت سنة على قضية المواطنة الموريتانية باندا سوغو،التي قامت مجموعة وحوش بشرية باغتصابها،مرت سنة من دون أن تتحقق العدالة ويعاقب الجناة،وبهذه المناسبة الأليمة أعيد نشر مموضوع كتبته سابقا لموقع freearabs عن القضية وعن الاغتصاب في بلدنا بشكل عام.

وقفة احتجاجية نظمت يوم 3 أبريل في نواكشوط تنديدا بعجز السلطات للتصدي إلى المغتصبين
الحالات تتعدد، والأصوات تعلو مطالبة بتغيير القانون. فالنصوص التي تحكم حاليا جريمة الاغتصاب في موريتانيا حافلة بنقاط الغموض، وغالبا ما تضع الضحية في وضعية جد حرجة تحيل إلى أنها... شريكة في الجريمة !
تعيش المرأة الموريتانية هذه الأيام حالة من الرعب والقلق بسبب استفحال ظاهرة العنف ضد النساء. لكن هذا القلق بلغ حد الذروة حين قامت مجموعة من المنحرفين باغتصاب وقتل وتشويه جثة فتاة موريتانية تدعى باندا سوغ، وهذا ما تصدر عناويين الصحف والمواقع لأسابيع. هذه الحادثة أدت إلى خروج مجموعة من المنظمات الحقوقية الموريتانية يوم الثالث من إبريل في مسيرة حاشدة  قدرت بـ5000 سيدة،  انتهت بتجمهر أمام مقر وزارة الداخلية. أعطت هذه المنظمات للمسيرة عنوان "العدالة صفر"، وذلك لأنها اعتبرت أن قصة باندا ما هي إلا تعبير صارخ عن حالة الاضطهاد التي تعانيها المرأة في موريتانيا والتي يتسبب فيها عدم وجود قانون يحميها من المصابين بالسعار الجنسي. 
هذه الحالة التي وصلت إليها ظاهرة الاغتصاب في موريتانيا ليست مفاجأة للكثيرين. في العام الماضي، أصدرت "منظمة صحة الأم والطفل" بموريتانيا دراسة تفيد بأنه خلال السنوات الأخيرة حدثت 1166 حالة اغتصاب في البلد، وأنه في سنة 2008 وحدها تم الكشف عن 306 حالة. و رصدت منظمة "آدم لحماية الطفل والمجتمع" 20 حالة اغتصاب في شهر مارس المنصرم، وبدورها تحدثت مبادرة "لا للإباحية" عن حدوث 800 حالة اغتصاب سنويا. 
قد تكون هذه الارقام عادية في دول ذات كثافة سكانية عالية، لكن الأمر مختلف في بلد كموريتانيا، لا يفوق عدد سكانه 3 ملايين نسمة. يجب التنبيه أيضا إلى أن الأرقام المذكورة تعبر عن الحالات التي يتم كشفها للعلن وهي طبعا نسبة قليلة جدا من مجمل الحالات. فحسب إحدى الدراسات التي أعدت حول الاغتصاب، فإن 90% من الحالات لا يتم التبليغ عنها.
بغض النظر عن الأرقام، ما يلفت النظر هو ازدياد الوتيرة، حيث يرى مراقبون أنه حدث في السنوات الأخيرة تزايد ملحوظ جدا لعدد الاغتصابات. من الأسباب المرجحة: ارتفاع معدلات الفقر والبطالة، صعوبة الزواج وضعف الأجهزة الأمنية.
المادتين 309 و 310 من القانون الجنائي الموريتاني تعاقب المغتصب بالأشغال الشاقة المؤقتة والجلد 80 جلدة (لكن يبقى هذا العقاب "نظري"، أو بالأحرى رمزي،  بما أن الحدود لا تطبق في موريتانيا.) غير أن القانون، وفي غياب الالتجاء إلى تقنية الحمض النووي (فقط لعدم توفر الآليات اللازمة في موريتانيا)، يضع شروطا تعجيزية لإثبات حادث الاغتصاب، مثل ضرورة وجود أربع شهود على الواقعة أو اعتراف الفاعل. فعليا، القضايا التي تم الحكم فيها بالاغتصاب لا تتعدى 1% من القضايا المطروحة. هذا بالطبع يعني نسبة هائلة من الإفلات من العقاب.

القاضي أول ما يسأل عنه المغتصبة هو نوع لباسها اثناء عملية الاغتصاب، وكأن مسؤولية الواقعة يجب أن ترمى على عنقها بدل عنق المغتصب.
رغم انتشار ظاهرة الاغتصاب في موريتانيا، تفضل الأغلبية العظمى من المتضررات السكوت والانزواء، خوفا من المجتمع والعار الذي يلحق بهن بعد الحادثة. تقول مكفولة منت أحمد الناشطة في مبادرة "تكلمي" المناهضة للاغتصاب في موريتانيا، في تصريح لموقع العرب الاحرا ر: "يعود خوف المغتصبة من التبليغ عن المجرم إلي نظرة المجتمع السوداوية، وخوفا علي فرصتها في إيجاد شريك، وأحيانا الظروف التي جرت فيها الجريمة. كما أن تدخل الأسرة كـ"وسيط لحل المشكل" (وكأنه ليس جريمة بل مجرد سوء تفاهم) يدمر الضحية نفسيا ومستقبليا. فمعظم القضايا يتم تسويتها بالزواج أو بتعويض مقابل سحب الشكوى (إن تم وضعها أصلا)."
وبما أن القانون حافل بنقاط الغموض، غالبا ما تجد الضحية نفسها في وضعية جد حرجة تحيل إلى أنها... شريكة في الجريمة ! فالقاضي أول ما يسأل عنه المغتصبة هو نوع لباسها اثناء عملية الاغتصاب، وكأن مسؤولية الواقعة على عنقها بدل عنق المغتصب. أضف على ذلك أن هناك خلط مبدئي بين جريمة الاغتصاب وجنحة الزنا (أي العلاقات الجنسية برضى الطرفين لكن خارج الزواج الشرعي، وهذا ما يحرمه القانون الموريتاني). فالقاضي دائما يسأل إن كانت المرأة "في حالة إغراء"، وفي حال "ثبات" ذلك (و بحيث انعدام الشهود والأدلة، صلاحية "الإثبات" هذا تكون عمليا على مزاج القاضي)... تعتبر القضية زنا ويعاقب "المقترفان" سويا! لعل هذا الظلم الفاضح يزيد على ما أوقعه الاغتصاب من دمار في نفسية الضحية. 
معظم السيدات اللاتي يقضين مدة في سجون موريتانيا  بسبب هذا النظام العبثي يحترفن الدعارة و/أو الجريمة عند خروجهن، لأن المجتمع لم يترك لهن سبلا أخرى. تضيف الناشطة مكفولة: "من دوافع تأسيس "تكلمي"، تقديم الدعم اللوجستي والتأهيل النفسي للمغتصبة وإدماجها في الحياة المهنية كشخص يتقبله المجتمع". لعل هذا أعظم تحدي...

vendredi 17 octobre 2014

Une femme battue par son mari à cause des pleures de son enfant.


Mme H.B, mère d’un bébé de 40 jours, habite le quartier de Tarhil secteur 18. Par malheur son enfant pleurait, contre le souhait de cette mère affectueuse.
A cause des pleures de son fils,  le père de l’enfant était sorti de ses gongs pour demander à sa compagne "de ne plus laisser l’enfant pleurer".Apparemment cela le dérangeait souverainement.


Une dispute violente éclata entre les deux maris, à la suite de laquelle H.B a été blessé avec écoulement de snag continue. Le mari agresseur a été arrêté le Mardi 14 Octobre 2014, avant de bénéficier d'une liberté  provisoire  grâce à la caution que certains policiers lui ont accordée. Cette situation sera davantage éclaircie après la présentation des examens médicaux que la victime passe actuellement.
 A la fin de ses examens médicaux, nous espérons qu'elle pourra  jouir de tous ses droits et que le coupable subisse un châtiment à la mesure de son crime. Cette jeune maman est hébergée depuis quelques jours dans le centre de l’AFCF à Arafat.
L’AFCF réclame un châtiment exemplaire pour dissuader tous ceux qui seraient tentés de commettre de telles violences à l'égard des femmes.

mardi 14 octobre 2014

Les violences psychologiques. Film en soninké.

La situation de la population d’El Adala (Ejar Echemss) Ehl Verhan-Terkez : Une population qui vit en deçà de la vie animale


Nul n’ignore que chaque être humain a droit à une vie décente où il bénéficie de tous ses droits, notamment ceux prévus par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme(DUDH). La Mauritanie ayant adhéré à cette Déclaration et ratifié  presque toutes les conventions des droits de l’homme, il est étrange que de nos jours et au vingt unième siècle, on retrouve, sur le propre territoire de ce pays, des populations privées des droits  humains les plus élémentaires.
  
Sans exagération, nous affirmons que c’est le cas de la population de la localité  d’El Adala (Ejar Echemss) Ehl Verhan située à 20 km au nord de Nema sur la route reliant Walata à Nema et relevant de la commune d’Aguweinit.
Cette population est victime d’un blocus fomenté par des personnalités influentes de la région qui parviennent à priver ces citoyens des droits indispensables à la vie tels que l’accès à  l’eau, la santé et la scolarisation.
La population d’El Adala a pour seule source d’eau les eaux stagnantes, insalubres et polluées par les troupeaux de bêtes domestiques et sauvages. Leurs enfants, bien que détenteurs de pièces d’état civil en bonne et du forme,  sont privés de scolarisation. Ils sont exclus de fait du système scolaire, malgré, l’existence de  toutes les conditions nécessaires à la constitution de classes ou même une école.
En effet  des personnalités influentes de la localité de Boukhzama Ouest s’évertuent à étouffer toute initiative visant à  approvisionner la localité d’El Adala (Ejar Echemss) en eau potable ou scolariser ses enfants.
Nous voulons mettre le point sur la douloureuse réalité dont souffre cette population; en effet les femmes enceintes de cette localité sont souvent victimes des avortements ou accouchements précoces à cause du calvaire dans lequel elles vivent.
Plusieurs personnes  handicapées vivent dans cette localité redoublant ainsi les fardeaux de leurs pauvres familles :

En outre, les campagnes de vaccination ou les sensibilisations n’ont jamais ciblé cette zone délaissée par les autorités locales, départementales et régionales.
La population d’El Adala  est victime d’un esclavage moderne atypique, imposé par certains voisins qui détestent  voir leurs frères  vivre de la manière humaine la plus élémentaire. Malgré la spécificité des populations d’El Adala, leur sort demeure lugubre et triste.
Cette population a  exprimé, à plusieurs reprises, sa disponibilité à  rejoindre l’une des localités voisines afin de bénéficier des services de base. Mais, cette bonne volonté, maintes fois réitérée, ne rencontre que de sourdes oreilles qui manifestent, toujours, un refus ferme, comme si la population d’El Adala est contagieuse…. !!!!!!!!

De cette tribune nous voulons attirer l’attention du gouvernement et des organisations des droits de l’homme sur le calvaire qu’endure des femmes et des hommes âgés d’EL Adala. Ces populations opprimées font face à des réactions violentes de la part de la gendarmerie locale, manipulée par le sous-préfet de Nema qui a mis à profit l’absence des autorités administratives tel que le wali et le préfet qui sont en pèlerinage à la Mecque.
Récemment, à proximité d’un petit puits que ces femmes et des vieillards creusaient, la gendarmerie est venue sur place, dans le véhicule d’un notable de boukhzama Ouest  et en complot avec Outhmane Ould El yemani procureur de la république du Hodh Chargui .
Ces forces ont obligé ces pauvres habitants à enterrer le puits et ont transporté ces femmes et  ces hommes de façon violente à Nema, laissant derrière elles les cris de leurs progénitures en panique. Ces femmes ont été libérées la même nuit alors que les hommes sont arrêtés pendant plus de 72 heures .Ce douloureux événement a fait la grande joie des personnalités influentes de Boukhzama Ouest qui célèbrent  à chaque instant, pareil événement, au lieu de le dénoncer.

A la lumière de cette situation ténébreuse et douloureuse dont souffre la population de El Adala, nous adressons un appel pressant au Président de la République et aux autorités de la justice pour venir, en toute urgence, au secours de ces citoyens qui vivent à la marge de la vie humaine normale et sont souvent, victimes de ce genre d’agissements.
Mr  Mohamedou Ould Barke
Porte Parole des habitants  de la localité d’El Adala
 (Ehl Verhane –Terkheze)
                                                                                                                      Telephone : 46489004