mercredi 20 janvier 2016

L’AFCF en collaboration avec l’IPAO et l’UE entament une campagne contre les violences basées sur le genre

En collaboration avec l’Institut Panos pour l’Afrique de l’Ouest(IPAO) et sur financement de l’Union européenne, l’AFCF a entamé - ce dimanche 17 janvier à l’école Bouddaha Ould Bousseiry sise Dar El Bedha - une campagne de communication contre les violences basées sur le genre (VBG), sous le slogan Tous pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes. 

Cela par le biais d’allocutions des responsables des ONG engagées contre les VBG ; des chants et de sketchs. En organisant une telle campagne l’AFCF et ses partenaires visent à «exprimer leur solidarité avec les femmes victimes des guerres à travers le monde et d’attirer, une fois encore, l’attention des décideurs sur la situation de la femme mauritanienne».

Salimata Sy - vice-présidente de l’AFCF et coordinatrice du projet « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les Violences Basées sur le Genre enAfrique de l’Ouest » - a saisi l’occasion pour souligner que «sans un changement fondamental de mentalité des menaces pressantes continueraient à peser sur les acquis et réalisations faites en matière de promotion des droits des femmes».

Elle a également affirmé que « le chemin de la promotion des droits politiques et civiles des femmes, est encore long et parsemé d’embûches» Selon la vice-présidente de l’AFCF « la volonté politique reste l’unique voie pour parachever le rêve de toutes les femmes mauritaniennes, qui est celui d’appartenir à une nation qui reconnait et valorise le rôle et le statut de la femme». En d’autres termes la balle reste dans le camp de décideurs politiques.

SC

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L’AFCF lance une campagne de sensibilisation sur les VGB

Campagne de communication sur les violences basées sur le genre sous le thème  « Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes ». Une rencontre de sensibilisation sur les VGB organisée par l’AFCF en partenariat avec dix autres organisations de la société civile mauritanienne à l’école Boudah Bousseyri du quartier Dar Ebydha (Elmina) Nouakchott.

En présence du maire adjoint de la commune d’Elmina, les responsables de la jeunesse, de la culture, des représentants des plusieurs coopératives et les écoliers de deux écoles de la commune, l’événement a été à la hauteur des espérances. 


Par cette rencontre l’AFCF exécute le projet « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les Violences Basées sur le Genre en Afrique de l’Ouest » dans le cadre d’un partenariat  avec l’IPAO.  Un projet financé par l’Union européenne dans quatre pays (Cameroun, Mali, Mauritanie et le Sénégal).
Lire le discours de la coordinatrice: 
Discours de Salimata SY vice-présidente de l’AFCF et coordinatrice du projet
Excellences, Messieurs le maire et conseillers municipaux
Représentants des organisations partenaires
Représentant du Réseau de la Jeunesse
Honorables Invités
Permettez-moi au nom de la coordination  du projet « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les Violences Basées sur le Genre en Afrique de l’Ouest », vous souhaitez  la bienvenue parmi nous à l’occasion de cette journée campagne de communication sur les violences basées sur le genre. Une journée  placée cette année sous le thème « Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes ». Ce slogan n’est pas fortuit car plusieurs engagements ont été faits, très peu sont ceux qui ont fait l’objet d’un suivi ou d’une application.

Le projet « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest » est mis en œuvre par l’IPAO dont l’AFCF est son partenaire pays  financé par l’Union Européenne. L’objectif de ce projet est de soutenir les défenseurs des victimes de violences basées sur le genre par une information équilibrée et une communication maitrisée
Face à un contexte mondial fortement marqué par des disparités en terme de développement, affecté par les récentes crises financières et alimentaires et face à  un contexte  sous régional instable aux conséquences imprévisibles sur une situation nationale déjà crispée , la présente campagne de communication sur les violences basées sur le genre constitue cette année pour les femmes mauritaniennes  une occasion d’exprimer leur solidarité avec les femmes victimes des guerres à travers le monde et  d’attirer, une fois encore, l’attention des décideurs sur la situation de la femme mauritanienne.
 Il est à souligner sans un changement fondamental de mentalité des menaces pressantes continueraient à peser sur les acquis et réalisations faites en matière de promotion des droits des femmes.
 Le chemin de la promotion des droits politiques et civiles des femmes, est encore long et parsemé d’embûches. La volonté politique reste l’unique voie pour parachever le rêve de toutes les femmes mauritaniennes, qui est  celui d’appartenir à une nation qui reconnait et valorise le rôle et le statut de la femme.
Nous devons alors  redoubler de vigilance, combiner nos forces et énergies afin de maintenir les acquis et réaliser notre ambition. Une ambition d’un monde plus  juste et plus  équitable.
Nous saluons la levée des réserves portées sur la CEDEF. Et demandons que certains articles  du code de statut personnel  soient alignés sur les normes internationales et la loi criminalisant toutes les formes de  violences, les violences qui sont devenues pratiquement notre quotidien,  cette loi doit être promulguée sur la base d’une concertation entre les pouvoirs publics et la société civile.
La mise en œuvre de ces reformes permettrait d’améliorer de manière significative le statut et le rôle de la femme et ouvrirait de nouvelles perspectives pour un développement harmonieux du pays
Permettez-moi, chers invités, de remercier nos partenaires qui ont contribué à la célébration de cette journée et de conclure mon discours par cette note d’espoir « Notre espoir est grand, nos convictions sont fortes et notre détermination est sans faille, car notre cause est juste »
Vive l’égalité des chances
« Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes »
Je vous remercie