vendredi 12 décembre 2014

Violences faites aux femmes : Le CSVVDH réclame une loi criminalisant les viols

 "TOUS ENSEMBLE POUR UNE LOI CRIMINALISANT LES VIOLS DES FILLES ET FEMMES." C’est sous ce slogan que le  comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains en Mauritanie (CSVVDH)  a célébré  cette année cette journée les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes qui s’est déroulée du 25 novembre au 10 décembre. Cette année  la manifestation a conduit les membres du CSVVDH dans les wilayas du BRAKNA et du Trarza où il a été question de sensibilisation sur les droits des femmes à travers la vulgarisation des outils et mécanismes fournis par la  législation nationale et internationale. Le  10 décembre coïncidant avec la fin de cette campagne de 16 jours et célébrant à la fois la journée internationale des droits humains deux actions ont été menées par le Comité dirigé par Lalla Aicha Ouedraogo.
Il s’agit d’une communication suivie de débat sur les formes de violences faites aux femmes en particulier le viol des filles et femmes en Mauritanie, ainsi que  les meilleures manières de les prévenir ou d’y faire face et du paraphe d’un voile orange par tous les participants à l’activité à Nouakchott pour symboliser leur adhésion à la protection des femmes et au refus des violences faites aux femmes.
Ce voile,  symbole de la protection et de la pudeur des femmes en Mauritanie, a été accroché au mur et y restera jusqu'au 20 décembre au FONADH pour recevoir les signatures des personnes sensibles et prêtes à accompagner  la campagne de lutte contre le viol qui prend de l'ampleur dans le  pays.
Dans sa communication Madame Lalla Aicha a indiqué que « la violence à l’encontre des femmes et des filles demeure la violation des droits humains la plus répandue à l’échelle de la planète. » Poursuivant que partout cette violation menace les droits, la santé, la qualité de vie, voire la vie de femmes, la Présidente du CSVVDH a requis l’adoption par les autorités d’une loi criminalisant les viols des filles et des femmes en Mauritanie.
C’est dans ce même esprit que, Présent à la journée aux côtés des femmes, Khaly Diallo, activiste des droits de l’homme et coordinateur de « La Marmite du partage » a exigé que « des mesures fermes soient prise par la justice afin que des meurtriers multirécidivistes comme ceux qui ont violé et assassiné Penda Sogué, le jeune femme de 20 ans tuée il y a un an à Nouakchott, ne soient jamais plus graciés. » Selon lui, les meurtriers de la jeune femme avaient bénéficié de mesure de grâce présidentielle. Il a par ailleurs appelé les femmes à plus de courage face aux situations dont elles pourraient être victime et surtout à assumer le combat sans attendre d’être devant les faits accomplis.

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