mardi 24 mars 2015

Compte rendu du 8 mars, Journée Internationale de la Femme organisée par l’AFCF :

Comme tous les 8 mars, le 8 mars 2015 a été la journée internationale de la Femme. Journée ou fête qui consiste à rendre hommage à toutes les femmes, sans exception : travailleuses, chômeuses, instruites ou pas, épanouies, violentées, violées…
A travers le monde, notamment en Mauritanie, cette journée a été célébrée de différentes manières selon le programme établit par chaque sphère, structure, association…
Si certaines femmes ou structures ont préféré organiser des soirées, d’autres ont opté de faire la marche et d’autres encore ont plutôt choisi de se regrouper dans des espaces fermés. Et l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF) s’inscrit dans le cadre du dernier groupe.
En effet, l’AFCF a fêté le 8 mars au sein du plus grand stade de Mauritanie (le stade olympique) sous le slogan de : «Autonomisation des femmes et rejet de toutes les formes de violences à leur encontre».
Ainsi, au stade, il y a eu, après l’accueil des différents invités et le mot de bienvenue de la présidente de l’AFCF (Aminétou Mint Mokhtar), un vernissage et une exposition-photos (montrant des femmes victimes de différentes formes de violences : coups, viol, domesticité, etc. – cf. aux photos des fichiers joints), un sketch sur la déperdition scolaire, une projection de film comportant des témoignages de victimes de violences suivie des commentaires des assistantes sociales de l’AFCF. A l’ancienne maison des jeunes, il y a eu une exposition des produits artisanaux des coopératives féminines…
Dans le carde de la continuité du 8 mars, qui est intitulée la quinzaine de la Femme, deux autres conférences-débats ont été présentées dans le but de rendre toujours hommage aux femmes et de jauger le niveau de l’évolution de leur situation. La première conférence-débat a porté sur « la problématique des violences faites aux femmes» et est présentée par Baye Tidiane Diagana et la seconde concernant l’autonomisation des femmes est présentée par Salimata Sy (vice présidente de l’AFCF). A la suite de ces interventions, la présidente de l’AFCF, Aminétou Mint Mokhtar, a pris la parole pour souligner la recrudescence des viols - parfois suivis de meurtres-, des violences physiques et des mariages précoces.

En résumé, tel s’est déroulé le 8 mars de l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF).


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