Comme
tous les 8 mars, le 8 mars 2015 a été la journée internationale de la Femme.
Journée ou fête qui consiste à rendre hommage à toutes les femmes, sans
exception : travailleuses, chômeuses, instruites ou pas, épanouies,
violentées, violées…
A
travers le monde, notamment en Mauritanie, cette journée a été célébrée de
différentes manières selon le programme établit par chaque sphère, structure,
association…
Si
certaines femmes ou structures ont préféré organiser des soirées, d’autres ont
opté de faire la marche et d’autres encore ont plutôt choisi de se regrouper
dans des espaces fermés. Et l’Association
des Femmes Chefs de Familles (AFCF) s’inscrit dans le cadre du dernier
groupe.
En
effet, l’AFCF a fêté le 8 mars au sein du plus grand stade de Mauritanie (le
stade olympique) sous le slogan
de : «Autonomisation des femmes et rejet de toutes les formes de violences à
leur encontre».
Ainsi,
au stade, il y a eu, après l’accueil des différents invités et le mot de
bienvenue de la présidente de l’AFCF (Aminétou Mint Mokhtar), un vernissage et
une exposition-photos (montrant des femmes victimes de différentes formes de
violences : coups, viol, domesticité, etc. – cf. aux photos des fichiers
joints), un sketch sur la déperdition scolaire, une projection de film
comportant des témoignages de victimes de violences suivie des commentaires des
assistantes sociales de l’AFCF. A l’ancienne maison des jeunes, il y a eu une
exposition des produits artisanaux des coopératives
féminines…
Dans
le carde de la continuité du 8 mars, qui est intitulée la quinzaine de la Femme,
deux autres conférences-débats ont été présentées dans le but de rendre toujours
hommage aux femmes et de jauger le niveau de l’évolution de leur situation. La
première conférence-débat a porté sur « la problématique des violences faites
aux femmes» et est présentée par Baye Tidiane Diagana et la seconde concernant
l’autonomisation des femmes est présentée par Salimata Sy (vice présidente de
l’AFCF). A la suite de ces interventions, la présidente de l’AFCF, Aminétou
Mint Mokhtar, a pris la parole pour souligner la recrudescence des viols - parfois
suivis de meurtres-, des violences physiques et des mariages précoces.
En
résumé, tel s’est déroulé le 8 mars de l’Association des Femmes Chefs de
Familles (AFCF).
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